Quand faire un test de paternité ?

Avec l’évolution de la médecine et la jurisprudence, la paternité n’est plus une préoccupation majeure puisque des tests d’adn existent pour lever toute équivoque. Il s’agit d’un examen médical consistant à analyser les ADN de deux personnes (l’enfant et le présumé père) dans l’objectif d’établir un lien de parenté entre elles. Mais alors, la question qui revient dans les esprits sur le sujet concerne le moment où il faut faire le test. Dans cet article, vous trouverez réponse à cette préoccupation. Lisez-le donc pour votre gouverne !

Au moment de la gestation.

À cette période, l’enfant est dans le sein de sa mère. À ce stade, il est difficile de réaliser un test ADN de paternité standard avec écouvillon et prélèvement buccal. Cependant il y a une porte de sortie : c’est le test de paternité prénatal. Ce test permet de prélever le sang de la mère. À partir de ce sang, on extrait l’ADN du fœtus via l’ADN fœtal libre. Les laboratoires les plus spécialisés en la matière sont ceux habiletés à réaliser ce test à partir de la 8e semaine d’aménorrhée. Ce test n’étant pas celui de paternité classique, il génère en revanche plus de dépenses.

Après la naissance de l’enfant

Ce test de paternité est facile à effectuer. C’est l’hypothèse la plus courante. Elle donne lieu à un test ADN de paternité standard.

Après la majorité

Le droit national français fait varier la méthode d’obtention de test de paternité après la majorité de l’enfant. Cependant cette majorité reste identique en droit. L’enfant est représenté par ses parents jusqu’à sa minorité. Dans ce cas, le parent est réputé agir dans l’intérêt de son enfant. Dans cet ordre et selon la force de la loi, certains parents mais souvent la mère agit au nom de l’enfant à peine né. Cet intérêt de l’enfant dans l’action du parent est présumé car l’enfant mineur est considéré comme incapable au regard de la loi. Cette situation change avec lorsqu’il atteint la majorité. Ainsi, pour une raison ou une autre, l’enfant peut demander lui-même un test ADN de paternité à celui qu’il pense être son père biologique.

Après la mort

Il peut y avoir des cas ou l’un des participants au test de la paternité n’est plus. Dans ce cas, les conditions du test ADN changent. Comme la personnalité juridique se perd avec le décès, le défunt à un statut totalement qui diffère de celui d’un citoyen en vie au nom de la loi. Dans une pareille situation, il faut demander une autorisation au juge pour procéder à un prélèvement sur son corps en vue d’effectuer un test de paternité. Si le corps n’est pas encore enterré et que le juge a vite donné son accord, le prélèvement peut être fait avant l’enterrement. Autrement il faudra exhumer le corps et dans un tel cas, on comprend aisément la gravité de la prise de décision au niveau du juge en tant que régulateur de ce genre de demandes.

Dans un passé récent, une nouvelle méthode à commencer par émerger peu à peu. Cette méthode est préventive et est initiée par l’assurance. Elle consiste à prélever les empreintes génétiques du vivant de la personne. Les documents qui attestent l’authenticité de l’ADN sont versés au contrat de la personne. Ainsi une éventuelle réclamation de test de paternité après le décès ne conduira pas forcément à une exhumation du corps.