Aucun enfant ne souhaiterait ignorer l’identité de ses véritables parents. Dans ce contexte, faire un test de paternité est une solution à ce genre d’inquiétude. Le test de paternité permet d’établir un éventuel lien de parenté entre un père et son enfant. De nos jours, en réaliser nécessite la connaissance de certaines mesures car n’importe qui ne peut pas le faire. Il importe donc de savoir qui peut réellement faire un test d’ADN.
Le principe du test d’ADN
La réalisation d’un test de paternité repose principalement sur la comparaison entre l’ADN du potentiel père et celui de l’enfant. Dans le cas où l’ADN de l’enfant et celui dudit père correspondent, on aboutit à une probabilité de paternité de plus de 99 %. Dans le cas contraire, c’est-à-dire quand l’ADN ne correspond pas, on en déduit que l’individu en question n’est pas le père biologique de l’enfant. Il convient de noter qu’il n’y a pas d’âge minimum pour réaliser un test de paternité vu que le test ADN peut être réalisé directement dès la naissance de l’enfant. Aussi, plusieurs laboratoires permettent aujourd’hui de faire un test de paternité avant même la naissance de l’enfant.
Les personnes concernées par un test d’ADN
En règle générale, cette question se pose lorsque l’on souhaite vérifier la paternité d’un enfant. Il peut s’agir d’une mère souhaitant protéger son enfant ou d’un père qui désire assumer ses responsabilités. Dans tous les cas, il doit s’agir d’un membre de la famille, mais en particulier la mère, le tuteur de l’enfant et le présumé père. Si ce dernier est décédé, ses parents peuvent participer à ce test à sa place.
La législation en vigueur sur le test d’ADN
Même s’il est possible de demander un test d’ADN sur internet, il faut préciser que tout dépend de la législation des pays. En Espagne, en Angleterre, en Belgique, en Suisse, au Canada ou aux États-Unis, il existe des laboratoires proposant d’acheter un test de paternité en ligne. Par contre, en France, il est formellement interdit de faire un test de paternité hors d’une procédure judiciaire ou d’une recherche scientifique.
On ne demande pas un test d’ADN en fonction de ses humeurs. C’est une procédure sérieuse qui nécessite des formulaires d’attestation de consentement joints au kit de prélèvement ADN. Il en résulte que les personnes intéressées par le test de paternité sont les seules censées pouvoir le demander étant donné que remplir ledit formulaire de consentement à la place d’une autre personne est illégal.
Qui peut demander de faire un test d’ADN ?
Selon l’article 16-11 du Code civil Français, « ne peut être recherchée qu’en exécution d’une mesure d’instruction ordonnée par le juge saisi d’une action tendant soit à l’établissement ou la contestation d’un lien de filiation, soit à l’obtention ou la suppression de subsides. Le consentement de l’intéressé doit être préalablement et expressément recueilli ». Il ressort, dès lors, qu’il peut s’agir d’un père, du représentant légal de l’enfant et la mère de l’enfant. Il faut noter que lorsqu’on parle des pères, il s’agit aussi bien des biologiques que des pères putatifs. Il pourrait y avoir le cas dans lequel le père biologique souhaite reconnaître la paternité de l’enfant, mais aussi celui où le père putatif voudrait réfuter une quelconque correspondance entre le présumé père et l’enfant.